Les origines d’une passion (Zoothérapie 3/3)
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Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été fascinée par les animaux, et au fil du temps, j’ai pu observer leur influence incroyable sur les humains, y compris sur moi-même. Leur simple présence a un pouvoir apaisant et permet de tisser des liens avec les autres.
Ce qui a vraiment déclenché mon désir de travailler en étroite collaboration avec les animaux, c’est une émission que j’ai vue présentant des détenus, aux États-Unis, qui s’occupaient de chiens destinés à être placés dans des familles ayant des besoins spécifiques. L’un des hommes contrevenants a partagé son expérience, expliquant comment le fait de s’occuper de ces chiens lui avait permis de changer sa vision des choses.
Cette expérience l’avait profondément transformé, à tel point qu’il aspirait désormais à une vie plus rangée et à prendre soin d’un chien, laissant derrière lui son ancienne existence. Il a réalisé que les animaux ne portent pas de jugement, que ce soit sur nos actions ou notre personnalité. C’était fascinant de constater l’impact qu’un animal pouvait avoir sur une personne.
Dès lors, j’ai entrepris des recherches pour trouver une formation en lien avec les animaux, mais je n’ai pas trouvé immédiatement ce que je cherchais. Et puis un jour, j’ai découvert l’Attestation d’études collégiales (AEC) Stratégies d’intervention en zoothérapie au Cégep de La Pocatière. Enfin, je pouvais associer mes deux passions : la relation d’aide et les animaux. Ce fut une expérience captivante où j’ai rencontré des individus extraordinaires et passionnés.
J'ai découvert l’Attestation d’études collégiales (AEC) Stratégies d’intervention en zoothérapie au Cégep de La Pocatière.
Aujourd’hui, malgré le fait que la présence d’animaux n’est pas autorisée dans tous les milieux de travail, je m’appuie sur les connaissances acquises lors de ma formation. Comme je l’ai mentionné précédemment dans la première partie, la simple évocation des animaux suffit à créer un lien entre les personnes. Cette connexion peut libérer des endorphines et déclencher une véritable sensation de bonheur.
On constate donc, en finissant, que les animaux font partie intégrante de notre vie. Il serait donc intéressant d’œuvrer à les intégrer davantage dans notre environnement.
Karolanne Cloutier; Conseillère en intervention psychosociale à l'APE